Depuis leur rencontre cinq ans auparavant leur vie était celle d’un couple normal, des périodes de fort travail qui anéantissait tout le reste, puis des périodes plus calmes durant lesquelles les loisirs et le sport primaient.
Leur vie était harmonieuse et ils ne se cachaient rien, même pas leurs désirs de découvertes sensuelles. Toutefois aucune aventure extra conjugale n’avait mis leur relation à l’épreuve.
Cet été, le soleil, le temps libre avait avivé leurs désirs l’un de l’autre, à tel point qu’ils ressentaient une nouvelle découverte de leurs plaisirs.
Ce soir d’août, ils cherchaient à organiser une soirée un peu nouvelle, ils décidèrent de dîner dans un restaurant Japonais bien connu à Bordeaux, ils verraient pour la suite de la soirée. La bière Japonaise est fameuse mais assez forte et leurs pensées s’étaient portées sur des thèmes de fin de soirées assez délurés. Ils avaient entendu parler de l’Odyssée sans jamais avoir cherché à en savoir plus. Le sauna avait été revu et après des travaux il était devenu Club libertin. Sachant que rien n’est obligatoire, la curiosité aidant, ils décidèrent de tenter un verre, si l’ambiance ne leur plaisait pas, ils n’hésiteraient pas à prendre ailleurs un dernier verre avant de rentrer.
Il était 10 h 30 quand Alain sonna au Club, ils entrèrent avec quelques idées préconçues, mais la première impression était plutôt favorable. Ils laissèrent leur vestiaire et commandèrent deux coupes de Champagne. Ils s’installèrent au bar pour mieux découvrir l’endroit et sa clientèle peu nombreuse à cette heure-là.
Ils se levèrent après une demi-heure pour explorer le rez-de-chaussée. Les salles étaient accueillantes avec leurs canapés dorés ou leurs lits plongés dans la lumière tamisée, finalement ils choisirent un coin moins cozy mais sombre et mystérieux. Ils verraient bien pour changer à nouveau un peu plus tard.
Leurs conversations dérivaient en fonction de ce lieu magique dans lequel certaines aventures devaient être très inattendues. Lynda très détendue était presque allongée sur Alain, ils s’enlaçaient, flirtaient comme s’ils s’étaient rencontrés la veille, c’était un peu leur jeu du moment, adapté à l’endroit de permission qu’ils découvraient.
Un peu plus tard Lynda sentit une présence, elle redoubla d’intensité son baiser, mais son corps était vulnérable dans cette position. Les caresses d’Alain sur ses seins faisaient baisser sa vigilance et elle avait un désir charnel et intense d’être pénétrée dans cet endroit de libertinage et de permission.
Effectivement une présence était là, elle avait senti un frôlement sur sa jambe et ce ne pouvait être Alain. Que voulait cette présence qui devait observer leurs ébats ?
« Alain, quelqu’un est prêt de nous », Alain qui dans sa position ne pouvait rien voir ne répondit pas et la caressa de plus belle. Lynda interpréta son attitude comme une provocation de plus vis-à-vis de cette présence. Un nouveau frôlement se fit sentir, un frôlement qui semblait demander une autorisation. Sans aucun autre signe, le frôlement reprit et devint une légère caresse.
« Alain, une main caresse ma jambe »
« Laisse faire, cette main doit aimer notre position et tes courbes »
« Mais ça va dégénérer, fais quelque chose »
En guise de réponse Alain l’enlaça de plus belle et accentua la pression de sa main sur ses seins. La présence inconnue poursuivait son exploration, Lynda fermait les yeux de honte, mais aussi de plaisir et son désir ne faisait que monter. La main, un homme sans doute, poursuivait ses effleurements et montait visiblement curieuse de découvrir son entrecuisse.
« Chéri, la main monte sur ma jambe, ça va aller jusqu’où ? »
« Jusqu’à ce que tu l’arrêtes, mais je trouve très bien que tu lui plaises, donc laisses faire tant qu’elle ne te dérange pas trop ». La main la dérangeait vraiment, mais elle lui apportait des sensations très fortes, dans cette position et ce coin discret personne ne pouvait la reconnaître. Il lui caressait maintenant les fesses sans retenue, et Lynda ne pouvait retenir des trémoussements de plaisirs. Une telle situation dans un Club coquin ne pouvait que dégénérer. Un plaisir nouveau de sentir la main de son homme sur ses seins et les mains d’un inconnu qui pétrissait maintenant ses fesses, elle se glissa plus loin et effleura son clitoris. Lynda sursauta et émit un gémissement qui trahissait en même temps son plaisir, mais qui encourageait aussi l’homme qui écarta son slip humide.
« Chéri je n’en peux plus, il caresse maintenant ma chatte, dis-moi quelque chose ? »
« Avoues que tu aimes, je t’entends te trémousser et tu lui fais entendre ton plaisir, tu dois accepter qu’il te donne ce plaisir »
Lynda se contracta car elle était doucement caressée dans son intimité, et c’était un immense plaisir, une attente de nouvelles explorations de cette main. Elle sentit son slip glisser, ses fesses étaient maintenant offertes et elle aida l’inconnu à le retirer totalement, son slip était maintenant posé sur le canapé. On lui intimait maintenant de passer son bras derrière elle, Lynda consentit à se laisser guider.
« Chéri il a posé ma main sur son sexe »
« Comment le trouves tu, il est bien raide ? Caresses le, dis-moi que tu en as envie»
« Je deviens folle, il est énorme, il va vouloir me pénétrer »
Ce ne fut pas immédiat car la main curieuse se rapprocha à nouveau de ses fesse et caressait maintenant son anus, une honte dans cet endroit, une première inacceptable, mais comment refuser à un tel aventurier un plaisir à ce moment même où la vigilance de Lynda cédait aux désirs de ses sens.
Elle lâcha toute censure, l’envie de la découverte d’un plaisir avec un homme qu’elle ne voyait même pas et quelle ne verrait peut être jamais.
L’homme s’éloigna et Lynda regrettait déjà qu’il ne parte, preuve ultime du revirement de ses premières impulsions de rejet. Bientôt elle sentit à nouveau une présence sur son clitoris, mais ce n’étais plus cette main, mais un membre bien dressé dont la taille l’inquiétait. Il la caressa, parcourait sa raie tout en progressant dans la pression.
« Chéri, il va me prendre »
« Laisse le faire, tu vas découvrir un nouveau bonheur et il ne sera que volupté »
Le gland pénétra dans son intimité, une intimité qui n’était réservée jusqu’à maintenant qu’à Alain. Un sexe énorme et très entreprenant, il progressait avec lenteur et douceur. Lynda avait envie d’aider ce mouvement en offrant encore mieux sa croupe, mais un tel comportement serait faire preuve de vice et ce n’était pas envisageable.
Alain sentait le mouvement en sa jeune femme, cette initiation lui plaisait énormément, les mouvements prenaient plus d’ampleur, le rythme était plus saccadé. Puis aucun mouvement, l’homme se retira. Mais il ne partit pas pour autant, il cherchait un nouveau plaisir, Lynda sentait des caresses sur son anus, il la préparait.
« Alain, fais quelque chose, arrête-le, il cherche à me pénétrer par les fesses »
« Mais ma chérie, tu adores ça, laisse le faire, tu vas prendre encore plus de plaisir ! »
Lynda esquiva et se déplaça, Alain voulait qu’elle accepte cette expérience qui avait tellement bien débutée.
Il l’embrassa et dégagea ses seins qui étaient maintenant malaxés par deux mains, mais pas celles de son mari. Elle ferma les yeux et fit une grimace de refus, mais elle éprouvait en même temps un désir trouble et inavouable. Le sexe protégé, bien préparé était très glissant, il se présenta devant son orifice, il exerçait une pression de plus en plus insistante tout en caressant l’endroit qu’il désirait. Lynda le refusait mais le désirait encore plus, le moment était devenu inévitable. La pression se fit plus forte et son petit trou céda. Le membre pénétra progressivement jusqu’au bout sans s’arrêter, un seul mouvement de délice. Il s’arrêta au fond pour savourer sa prise puis commença son va et vient.
« Tu t’es fait prendre » lui chuchota Alain. Tu vois, les salopes prennent plus de plaisirs que les femmes bien rangées, elles ne savent pas ce qu’elles manquent. Toi, maintenant profites, fais-toi enculer et savoure ! »
Les mouvements amplifiaient, Lynda ressentait une douleur, mais elle en redemandait, cette douleur était en fait un intense plaisir.
Le plaisir fut total quand elle entendit un énorme râle en même temps qu’elle ressentit ce sexe dur la pénétrer violemment et se répandre. Le plaisir était communicatif car elle aussi émit des secousses d’un intense plaisir.
Ils restèrent un moment sans bouger, ils respiraient tous les trois très forts. Après un instant à savourer cette luxure, le sexe se retira, Lynda était mi somnolente, mi consciente, elle venait de vivre un moment inoubliable mais aussi inavouable. Plus tard dans la soirée elle chercha du regard parmi les hommes lequel d’entre eux avait pu être son amant anonyme.
Elle ne saurait jamais, mais peut être désirerait-elle revenir à L’Odysée pour de nouvelles expériences improvisées.