Pascal était parfaitement heureux depuis qu’il avait rencontré Aline, elle était jeune, plus que lui, très belle et gaie, leurs caractères semblaient s’accorder. Ils se découvraient et Pascal avait de secrètes envies de lui faire connaitre des aspects du libertinage qu’elle n’avait jamais envisagé.
Ils attendirent un samedi soir de mai, lorsqu’ils furent libres tous les deux pour passer à l’Odyssée après le dîner. Il voulait lui faire découvrir l’exhibition.
Ce soir-là il n’y avait pas encore beaucoup de clients quand ils arrivèrent. Ils laissèrent leurs vestiaires et prirent deux whiskies, Aline préférait cette boisson plutôt que tout autre alcool.
Ils dansèrent, discutèrent, Pascal dirigeait la conversation vers le plaisir de se faire regarder, ils s’embrassaient, l’envie de plus se faisait sentir dans ses réactions.
Après de longues conversations, des rires et sourires, il la mit debout devant la table de massage, « C’est l’heure de voir ton courage dans la réalisation de nos conversations » lui chuchota Pascal. Il lui retira son chemisier, son soutien-gorge blanc laissait deviner une magnifique poitrine, avec l’insolence de ses 23 ans. Sa jupe retirée permit de mettre en évidence un string, blanc, lui aussi, bien porté, elle avait un ventre plat, des fesses bien dessinées et rebondies, le sport qu’elle pratiquait ne faisait qu’embellir sa plastique, une poupée, grande et bien proportionnée, ses jambes musclées et fines étaient longues.
Elle s’allongeât sur le ventre, les bras repliés près de sa tête, ses fesses étaient encore plus belles ainsi. Il commença à lui masser le cou et les épaules, le dos, les reins. Il revenait longuement, certains hommes étaient venus observer, le spectacle était angélique et ravissant.
Pour faciliter son massage, il retira l’agrafe de son soutien-gorge, son dos était maintenant accessible au massage sans obstacle. Aline fermait les yeux mais n’était pas très confiante, elle se crispait facilement selon les passages des mains de son amant. Il massa ses reins longuement ainsi que les côtés de son ventre, ses fesses étaient bien cambrées. Manifestement Pascal sentait qu’il ne pouvait pas mener l’expérience beaucoup plus loin. Il poursuivait donc sa séance pour détendre Aline. Il lui allongea les bras le long du corps, puis recommença le cou, le dos, les reins. Progressivement ses mains atteignaient le haut de ses fesses, Aline avait les yeux fermés, elle semblait apprécier, mais n’en demandait pas plus. D’autant qu’elle sentait qu’elle était l’objet de regards de plusieurs spectateurs car elle entendait des chuchotements. Elle entrouvrit les yeux et la vue de ces six hommes et de ces deux couples lui provoqua un frémissement et une crispation.
Pascal lui massait maintenant les fesses, personne ne la vit rougir, seule un frémissement de honte fut perceptible. Seulement après un long moment elle accepta de légèrement écarter ses jambes, magnifique pause. Un string ne cache rien des fesses, elle accepta que Pascal le fasse glisser le long de ses jambes. Désormais elle se sentait prisonnière de sa position, elle ne pouvait plus faire machine arrière, elle ne pouvait plus se relever sans montrer sa nudité, et des spectateurs, il y en avait.
Mais le massage lui procurait aussi du plaisir et ce whisky l’avait détendu, mais avait endormi ses limites, trop peut-être, mais Pascal saurait gérer la situation. Pourvu que personne qu’elle connaissait ne la voit dans cette situation.
Le massage du pli de ses fesses, le massage de son entre cuisses était plus excitant que jamais, sans doute le fait d’être observée par tous ces yeux.
Elle ne réagit pas lorsque Pascal lui écarta largement les jambes. Après quelques instants, elle voulut ouvrir à nouveau ses yeux pour voir l’effet qu’elle rendait sur son public. Cinq hommes exhibaient leurs sexes, quatre sexes blacks luisants étaient dirigés vers elle. Elle sursauta, ferma rapidement ses jambes et ferma à nouveau ses yeux. Il fallait partir, se relever et partir vite, fuir à toute vitesse. Mais les yeux fermés, le massage, les caresses étaient plus agréables que tout, sa tête était embrumée, elle redoutait de la suite et de ne pouvoir se contrôler. Il fallut un long moment pour écarter timidement ses jambes, mais les caresses plus précises étaient tellement agréables, difficiles à soutenir, son corps luisait d’huile, il brillait ce qui révélait encore plus ses formes juvéniles.
Pascal tenta de lui passer une main lentement entre les fesses, cette sensation sur son anus était insoutenable, elle eut comme un sursaut, elle trahissait un sursaut de plaisir. Elle était perdue, autant profiter de ces moments de sensations inconnues mais tellement profondes.
Elle sentait que sa chatte était trempée, trahison suprême, mais sans doute pas visible de son public. Sa tête était bouillante, elle évitait de montrer que sa respiration s’accélérait. Les mains de Pascal avaient pris position de son entre jambes, quelle immense sensation, elle ne maitrisait plus son plaisir, elle ouvrit encore ses yeux, rien n’avait changé, ces sexes qui la regardaient étaient plus que jamais insistants, mais exaltaient son plaisir.
Un doigt de Pascal se présenta sur son orifice, un spasme envahit Aline, il insista sur sa mini toison humide, insoutenable. Elle fut très lentement pénétrée, les sexes étaient proches, elle les observait, cela amplifiait son plaisir, elle prenait plaisir à regarder et montrer sa jouissance.
Jacques passa et insista pour que personne ne s’approche plus, Pascal devait contenir la situation, et elle était explosive. Un couple, la cinquantaine s’était joint aux spectateurs, il appréciait manifestement, l’homme caressait sa compagne sans pudeur. Que l’impudeur est enivrante à certains moments.
« Retournes toi maintenant » lui chuchota Pascal. La réponse fut « Non, impossible ». Pascal était pourtant certain que ces moments comblaient sa belle. Il reprit son massage qui était devenu caresses. Après quelques minutes, sans rien lui demander il glissa ses mains sur son côté gauche, sur sa hanche pour l’inciter à se retourner côté mur pour ne pas à avoir à affronter tous ces yeux. Elle montrait maintenant sa nudité à tous, ses yeux étaient à nouveau fermés. Pascal massait ses seins, magnifiques et fermes et pleins de désirs, Pascal se trémoussait. Elle ouvrit à nouveau les yeux et tourna sa tête pour voir ses spectateurs, un sexe lui attirait particulièrement le regard, magnifique de beauté, énorme et brillant malgré sa couleur noire. Impossible d’imaginer un tel plaisir, jamais elle n’avait imaginé cela, un nouveau monde. La honte, l’horrible débauche, mais ce qui était incroyable était le plaisir qu’elle prenait. La main de Pascal fouillait son intimité, ses soupirs étaient scandés et ce magnifique sexe à quelques quarante centimètres, et les autres. Inavouable.
Pascal lui suça un sein, puis l’autre, ses tétons étaient parfaits et trahissaient eux aussi son plaisir, sa jouissance.
Son intimité était fouillée et elle amplifiait les mouvements en basculant son bassin.
Ses yeux ne pouvaient plus quitter ce sexe noir et l’homme qui comprenait qu’il était regardé s’avança légèrement, elle ferma les yeux de répulsion, ce n’était pas envisageable. Elle se trémoussait au rythme des caresses de son amant. Elle regarda à nouveau ce sexe noir plein de désir, elle ne pouvait comprendre pourquoi sa répulsion était étrangement mêlée à un impossible désir, pouvait-elle avoir envie de le prendre dans sa bouche, non pas cela ! Elle soufflait, soupirait et regarda les yeux de cet homme, elle lisait son impatience. Pascal se déplaça pour se mettre au bas de la table de massage, il remonta les longues jambes d’Aline, lui écarta lentement les genoux, elle ferma à nouveau les yeux, elle sentit un souffle sur sa chatte, elle allait se faire sucer devant un public peu recommandable, et devant un homme qui était sur le point de s’avancer encore, impossible mais follement désirable. Son bassin se balançait en fonction de la langue qui la fouillait, elle soupirait de plaisir, un plaisir intense et nouveau. Elle ouvrit ses yeux, regarda à nouveau ce sexe, elle le trouvait finalement magnifique, elle le désirait, elle ne pouvait plus l’ignorer ; elle regarda l’homme dans les yeux, leurs regards étaient intenses de désirs, de supplice, de connivence.
Le souffle de l’homme s’était accéléré, il avait rejoint le rythme de celui d’Aline, ils étaient à l’unisson.
L’homme émit un petit hoquet qu’il chercha à étouffer, puis immédiatement un rugissement de plaisir, sa semence épaisse jaillit, Aline était subjuguée, elle émit aussitôt des spasmes, un cri, elle jouissait comme jamais elle n’avait jouie, une véritable crise, elle ne se maîtrisait pas, se révulsait.
Ils avaient quasiment fait l’amour par leurs regards, sans se toucher, elle l’avait désiré ce qui était totalement inconcevable.
Le lundi matin, elle était à la bibliothèque de la fac de Droit, impossible de se concentrer sur sa thèse, elle pensait à son début de week-end. Elle parcourut la salle, un black était assis non loin, il était plongé dans un livre, les genoux d’Aline se mirent à trembler. Comment comprendre qu’elle ait pu tant apprécier ce moment de véritable perversité ? Deux personnages cohabitaient en elle ; en elle aussi.